Atelier Mériguet-Carrère
Après son CAP de peintre, Paul Mériguet passionné d’art et d’histoire ancienne, commence par réaliser des décors de théâtre pour la troupe de son village. A 30 ans, il décide de créer un atelier de décoration à Paris. Très vite l’excellence des savoir-faire de ses compagnons, hérités des traditions du XVIIe et XVIIIe siècle, apporte à Atelier Mériguet-Carrère une renommée sans équivalant.
Marbre ou bois en trompe l’œil, peinture décorative, travail du cuir gaufré et doré, dorure sur boiserie, Atelier Mériguet-Carrère réalise, restaure et donne vie aux plus beaux décors de peinture et dorure du monde. Aussi bien des palais privés, des boutiques de luxe que des monuments historiques emblématiques comme le Château de Versailles, le château de Fontainebleau, le Conseil d’État ou encore le palais de Elysée.
Le mode de transmission d’homme à homme – de l’ancien à l’apprenti – garant revendiqué de la préservation des secrets ancestraux des savoirs a permis à la maison de poursuivre sa croissance aussi bien en France qu’à l’étranger. Sous la houlette d’Antoine Courtois qui succède à Paul Mériguet au tournant des années 90, ce conservatoire des savoir-faire ancestraux devient également un laboratoire de nouvelles techniques décoratives où sont menées les recherches les plus pointues et déclinés les procédés les plus innovants afin d’inventer les décors de demain. Atelier Mériguet-Carrère est classé “Entreprise du Patrimoine Vivant” et fait partie du groupe Ateliers de France.
La maison entre au Comité Colbert en 2021.
La signature
La grande tradition française du décor est affaire d’illusion. Héritiers d’un savoir-faire ancestral, les compagnons de l’Atelier Mériguet-Carrère maîtrisent à la perfection l’art du trompe l’œil et sont capables d’imiter les essences de bois rares, le tissu, la nacre, le marbre et la pierre dure à l’aide de pinceaux et de pigments.
L’adresse
Atelier Mériguet-Carrère a trouvé l’écrin parfait pour inspirer ses compagnons, au cœur du Marais, dans l’hôtel de Croisilles, joyau architectural édifié en 1619 pour Nicolas de Croisilles, conseiller du roi.
