Delisle
Henry Delisle fut dessinateur avant de devenir décorateur bronzier et de créer l’entreprise éponyme en 1895. Rejoint par son frère, ils fournissent bientôt toutes les cours d’Europe et les plus illustres demeures, notamment en Russie, jusqu’à la révolution. Après la première guerre mondiale, la maison Delisle est nommée horloger du Roy de Belgique. Passionné par l’Art Déco qui déferle, Henry Delisle travaille alors avec tous les grands décorateurs de l’époque : Paul-Emile Ruhlmann, Jules Leleu, Raymond Subes ou bien encore Gilbert Poillerat.
Son fils Jean puis son petit-fils Pierre-Jacques poursuivent ensuite l’œuvre d’Henry avec des créations magistrales. Ainsi en 1958, la maison redonne vie aux lustres, lanternes et appliques du Grand Trianon, de l’Opéra Louis XV et de la salle du Sacre du Château de Versailles. A partir des années 80, Jean-Michel Delisle, le fils de Pierre-Jacques, entame une série de collaborations avec des créateurs contemporains mais crée aussi, à la demande, des appliques, lustres, lanternes, lampes, girandoles à partir des archives qui comptent 12.000 dessins et aquarelles.
Avec l’arrivée de Jean Delisle en 2009 comme Directeur artistique, Delisle se diversifie en créant des objets de décoration et du petit mobilier. Delisle demeure une entreprise familiale, transmise de père en fils et dirigée par Jean-Michel et Jean Delisle.
Delisle entre au Comité Colbert en 1987.
La signature
La collection « Hommage à Mackintosh » est une référence à Charles Rennie Mackintosh et à ses créations de la fin du XIXe siècle. Dessinée par Jean-Michel Delisle et son fils Jean, elle se compose de luminaires, d’appliques et de tables basses.
L’adresse
Depuis 1991, les ateliers ont été regroupés à Montreuil. C’est là que les artisans travaillent à la main, cristal de roche, de Bohême, pâte de verre, améthyste, onyx, albâtre, feuille d’or… Delisle crée en moyenne cent nouveaux modèles par an.