Faïencerie de Gien
L’histoire de la Faïencerie de Gien est étroitement liée à celle de son fondateur, l’Anglais Thomas Hall. En 1821, il s’installe dans cette ville du Loiret et achète les bâtiments du couvent des Minimes, sur les bords de la Loire. À l’époque, la ville ne manque pas de matières premières pour la fabrication de la faïence (argiles, sables…). Thomas Hall lance donc une production de forme octogonale qui touche rapidement les goûts de l’époque.
Durant la seconde moitié du siècle, les modèles à thème se sophistiquent et rivalisent avec les meilleures faïenceries européennes. Des services de table complets sont imaginés. Des créations originales qui vont contribuer à forger sa réputation. Mais, au cours du XXe siècle, son activité va décliner, concurrencée par les importations européennes bas de gamme. Le renouveau interviendra dans les années 80, lorsqu’elle se spécialisera dans les créations très haut de gamme et s’associera avec des créateurs réputés pour réaliser des pièces originales. Depuis 2014, la faïencerie est la propriété d’Yves de Talhouët. La Maison est plus que jamais tournée vers la production de pièces exceptionnelles et rares.
La Faïencerie de Gien entre au Comité Colbert en 1989.
La signature
La collection Pivoines Bleues, une série reprenant le célèbre décor Pivoines né en 1875, évoque un Japon en teintes subtiles et raffinées. Très vite, les amateurs de faïences de Gien se sont enthousiasmés pour ces fleurs aux formes généreuses, s’élevant et tendant vers l’infini.
L’adresse
Le Musée de la Faïencerie de Gien raconte deux cents ans de savoir-faire et de création. Situé 78, place de la Victoire, à Gien, dans le Loiret, il est en cours de rénovation à l’occasion des prochaines célébrations du bicentenaire de la Maison.