Joël Robuchon
C’est l’histoire d’un visionnaire qui a bouleversé à jamais les codes de la gastronomie. Une trajectoire hors normes démarrée dans la cuisine du petit séminaire où il se destinait à une tout autre carrière. Auréolé de sa première distinction, celle de Meilleur ouvrier de France, Joël Robuchon ouvre son premier restaurant parisien, Le Jamin, en 1981, où il décroche ses trois premières étoiles en 1984. De succès en étoiles, dont le titre de Meilleur restaurant du monde en 1994, le chef se retire, avant de revenir, en 2003, accompagné de son associé Guy Job, avec un nouveau concept de restaurant, les Ateliers de Joël Robuchon : une table ouverte sur la cuisine inspirée des bars à tapas « où gastronomie rime avec convivialité ».
L’architecte Pierre-Yves Rochon crée un décor en rouge et noir et une cuisine ouverte afin que les clients puissent profiter du spectacle des plats qui prennent vie en coulisses. Outre Paris, le succès s’écrira également dans huit capitales à l’étranger.
Joël Robuchon entre au Comité Colbert en 2013.
Le chef, décédé en 2018, laisse derrière lui un empire d’une trentaine d’enseignes. Il a formé et inspiré toute une génération de jeunes chefs étoilés.
L’icône
On doit à Joël Robuchon d’avoir remis au goût du jour la purée de pommes de terre. Anticipant avant tout le monde la tendance forte du retour à la simplicité et à la sublimation du produit de saison, il a l’audace de la proposer dans ses restaurants gastronomiques et d’en faire un plat-signature aux côtés des six cents recettes qu’il a créées.
L’adresse
Le premier Atelier de Joël Robuchon a vu le jour à Saint-Germain-des-Prés, en 2003. Puis, en 2010, au drugstore Publicis, L’Atelier de Joël Robuchon Étoile, sur les Champs-Élysées.
Avec une cuisine ouverte sur un comptoir de quarante places assises, L’Atelier de Joël Robuchon permet aux clients d’observer la préparation des mets et de composer leur menu selon leur appétit, puisque la carte propose des grands classiques sous forme de petites ou de grandes portions.