Leonard
La saga LEONARD démarre en 1958, lorsque Daniel Tribouillard, commercial chez Jacques Léonard, qui commercialise des tissus, propose de développer les étoffes imprimées. Il invente le fully fashioned, un procédé révolutionnaire pour l’impression des pull-overs, qu’il fait breveter en 1959. Bientôt, les grands noms de la mode et du luxe lui confient la réalisation de leurs mailles. Et une usine employant 350 ouvriers voit le jour.
La maison insuffle « art de la fleur ». L’art de représenter celle-ci, tout d’abord, via cette technique du dessin poudré, empruntée aux artistes chinois. L’art de la porter, ensuite, en l’apposant sur des matières aussi fines que légères comme la soie, le cachemire puis ce fameux jersey de soie. Cette étoffe poids plume et infroissable devient, dès 1968, la matière « signature» Maison. « La robe Leonard, 150 grammes de bonheur », promet le slogan de l’époque.
En 1983 démarre l’histoire d’amour avec le Japon dont le gouvernement demande à LEONARD PARIS de dessiner une ligne de kimonos pour le remettre au goût du jour.
Voilà 60 ans que la griffe laisse un délicieux parfum dans son sillage. Car la simple évocation de LEONARD suffit à faire jaillir dans l’imaginaire un jardin de fleurs extraordinaires. Un bouquet peuplé de Camélias, d’Arum mais surtout d’Orchidées. Sa fragilité, sa délicatesse et ses formes hors normes font de cette dernière l’emblème de la maison. La fleur Leonard grimpe à n’en plus finir.
LEONARD PARIS, devenue en 2007 Entreprise du Patrimoine Vivant, est la première maison occidentale à défiler à Shanghai.
Depuis 2022, la maison LEONARD appartient au groupe japonais Sankyo Seiko Co., Ltd
Leonard entre au Comité Colbert en 1971.
La signature
En adoptant l’orchidée comme motif récurrent dans ses collections, la maison Leonard s’est forgée un style propre d’imprimés floraux aux couleurs chatoyantes immédiatement reconnaissable.
L’adresse
Les archives de la Maison sont conservées dans son hôtel particulier de la rue Giraudoux, à Paris. Pas moins de 5 000 dessins exclusifs y dorment dans les placards, réveillés chaque saison par les équipes créatives.